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L’Association

L’Association Orléans-Münster est apparue en 2000 (J.O. du 23 déc. 2000, p. 5617), sous un nom légèrement différent: « Association Franco-Allemande Orléans-Münster ». Sa destination première est de favoriser et cultiver l’amitié entre les deux villes d’Orléans et de

Münster (Rhénanie du Nord-Westphalie), laquelle a été scellée par le Serment de jumelage signé le 24 septembre 1960 par Monsieur Roger Secrétain et le docteur Busso Peuss, respectivement maires d’Orléans et de Münster. Ce fut un des tout premiers jumelages fondés après la Seconde Guerre Mondiale.

Depuis le tout début de ce partenariat , les échanges scolaires en constituent un des piliers. De 1961 jusqu’à nos jours, environ 9200 élèves, garçons et filles, y ont participé. Côté français, ils ont été organisés et menés à bien jusqu’en 1999 par les services communaux de la Ville d’Orléans. Ils le sont désormais par l’Association Orléans-Münster, aidée financièrement et du point de vue logistique par la Ville. Côté allemand,  toutes les dispositions nécessaires aux échanges étaient prises auparavant par la Ville de Münster dans le cadre de ses services communaux. Elles sont depuis 1993 entre les mains de l’Orléans Team. Les deux équipes – l’orléanaise et la münsteroise –  se connaissent bien et collaborent étroitement. Elles sont constituées, dans l’une et l’autre ville, d’enseignants, de personnes attachées affectivement aux deux pays, et  d’anciens participants qui sont devenus acteurs à leur tour.

L’échange – à destination de tout jeune scolarisé dans la métropole orléanaise étudiant l’allemand depuis au moins deux ans – se déroule chaque année en deux temps:
– séjour de deux semaines des Français à Münster pendant leurs vacances d’hiver, la plupart du temps en février.
– séjour de deux semaines des Allemands à Orléans pendant leurs vacances de Pâques, systématiquement à cheval sur le week-end pascal.

Le second objectif de l’Association Orléans-Münster est d’appuyer et soutenir l’intérêt des jeunes et des familles pour la langue allemande, en une période où de ce point de vue le vent est plutôt contraire. En effet, les enseignants ne peuvent pas tous, alors qu’ils ont peu d’élèves,  organiser pour eux un appariement ou un échange avec l’Allemagne dans le  cadre de leurs établissements, mais ils peuvent les orienter vers l’échange Orléans-Münster, dont ils reviendront la plupart du temps enchantés, motivés et moins inhibés.